Partir vivre avec un budget limité : guide pour économiser

Partir vivre avec un budget limité ne relève ni du miracle ni du pari risqué. Avec un peu d’organisation, des choix futés et une bonne dose de flexibilité, il devient possible de s’installer ailleurs tout en gardant ses finances à flot. L’époque est aux outils malins, aux communautés d’entraide et aux bons plans que l’on repère avant même de boucler le sac. Le coût de la vie varie fortement selon les régions et les saisons, et c’est précisément là que se cache la marge d’optimisation.

Des stratégies concrètes permettent d’économiser sur les transports, le logement, l’alimentation et les loisirs, tout en profitant d’expériences plus authentiques. Les services de colocation, les plateformes d’hébergement, les pass de transport, les marchés locaux et les activités gratuites forment l’arsenal parfait d’une installation réussie à petit prix. En toile de fond, une idée simple: dépenser moins pour gagner plus de liberté. Le fil conducteur de cet article suit des profils fictifs – Lina, étudiante débrouillarde, et Karim, salarié en reconversion – qui partent s’installer à l’étranger avec un budget serré et des rêves très clairs.

Choisir une destination et une saison futées pour partir vivre avec un budget limité

La première économie se joue avant même de partir: le choix du pays et de la période. Un coût de la vie favorable, combiné à une basse saison bien choisie, peut réduire la facture globale de 30 à 50 %. En 2025, les écarts de prix entre régions restent marqués: l’Asie du Sud-Est, l’Amérique centrale ou certains pays des Balkans demeurent des terrains de jeu idéaux pour budgets serrés, tandis que les capitales très touristiques peuvent grever le portefeuille si l’on ne s’éloigne pas des centres.

Pour démarrer la réflexion, un comparatif simple entre destinations, saisons et dépenses courantes sert de boussole. Lina rêve de plages et de cuisine de rue? Elle regarde les périodes hors affluence, compare les loyers en colocation et cible les villes deuxièmes ou troisièmes plus grandes, souvent 20 à 40 % moins chères que les capitales.

• 🌍 Comparer le coût de la vie: utiliser des index et groupes locaux pour connaître loyers, repas, transports.
• 🗓️ Viser la basse saison: billets d’avion, logements et activités moins chers, foule réduite.
• 🧭 Choisir des “perles cachées”: régions moins connues mais riches en culture et en nature.
• 📌 Privilégier la proximité: éviter le centre hyper-touristique; transports locaux plus simples.
• 🔎 Lire des retours d’expats: blogs, forums et pages locales, plus fiables que des moyennes globales.

Des ressources en ligne aident à cadrer le projet. Pour une vue d’ensemble et des exemples concrets, les guides pratiques sont précieux: comment choisir sa destination, vivre à l’étranger et idées de villes européennes abordables en 2025. Le calendrier compte autant que la carte: partir au “bon” moment peut abaisser les loyers de 15 % et les vols de 20 %.

Exemple: Karim hésite entre Lisbonne et Skopje. Lisbonne coche toutes les cases soleil et océan, mais le budget logement y est tendu. Skopje, moins médiatisée, propose loyers et restos meilleur marché, et un accès facile à la nature. Si son but est d’apprendre sans se ruiner, Skopje gagne; si l’objectif est de viser le marché tech lusophone, il peut viser un quartier périphérique de la capitale portugaise, avec une colocation ciblée.

Pour ceux qui visent la plage à petit prix, la page partir à la plage au soleil offre des pistes; pour les amateurs de montagnes économiques, idées montagne. L’Asie reste un eldorado budget si l’on s’organise: préparer une aventure asiatique permet de baliser itinéraires, visas et coûts. Enfin, quand le calendrier dicte la météo, un guide “quand partir à la mer” évite les saisons de pluies et fermetures saisonnières.

Dernier détail qui pèse: des villes avec réseau de transport public efficace permettent de s’éloigner du centre et d’économiser sans perdre en mobilité. En résumé, la bonne destination au bon moment équivaut à une économie déjà “gagnée”.

Transports économiques: billets futés, trains et alternatives pour s’installer sans se ruiner

Voyager loin sans faire exploser la facture exige quelques tactiques de sioux. Un trio gagnant aide à réduire les coûts: flexibilité des dates, comparateurs de vols et alternatives terrestres. La flexibilité sur deux à trois jours avant/après vos dates peut faire baisser un billet de 20 à 40 %. Les comparateurs (Skyscanner, Kayak, Google Flights) et les alertes de prix guident le bon moment pour réserver.

Pour les trajets internes, rail et bus restent des alliés. En France et au départ pour l’Europe, l’ex Oui.sncf (SNCF Connect aujourd’hui) propose des offres à surveiller: cartes de réduction, Ouigo, et ventes flash. Une fois sur place, les pass régionaux ou nationaux donnent une liberté précieuse à coût maîtrisé.

• ✈️ Vols flexibles: milieux de semaine, heures creuses, aéroports alternatifs.
• 🔔 Alertes de prix: activer sur ses itinéraires favoris.
• 🚆 Trains et bus: pass, low-cost, trajets de nuit pour économiser une nuit d’hébergement.
• 🚗 Blablacar: covoiturage économique et social, pratique pour les derniers kilomètres.
• 🛰️ VPN: parfois utile pour éviter des variations de tarifs liées à la localisation.

Un exemple parle mieux: Lina regarde un Paris–Bangkok. En jouant sur les dates et en partant un mardi matin, elle économise 110 €. Elle combine ensuite un vol interne low-cost pour Chiang Mai, réservé six semaines avant, et gagne encore 35 €. Karim, lui, fait Lille–Lyon avec Blablacar pour rejoindre un TGV moins cher le lendemain: coût total inférieur au direct.

Optimiser les correspondances et les bagages

Les vols avec escale abaissent souvent le prix. À condition de prévoir des correspondances confortables, l’économie peut atteindre 25 %. Côté bagages, voyager léger évite les frais additionnels: une valise cabine + un sac à dos suffisent souvent pour un départ longue durée, surtout si les vêtements sont choisis pour être polyvalents.

• 🎒 Limiter les kilos: frais en moins, mobilité en plus.
• 🧩 Itinéraires “multi-city”: utiles pour s’installer en faisant une escale stratégique.
• 🗺️ Cartes de réduction locales: jeunes, seniors, ou résidents temporaires.

Enfin, pour préparer un itinéraire “propre”, regarder la météo et les événements locaux aide: festivals, jours fériés ou fortes pluies peuvent impacter les prix et les temps de trajet. Le temps gagné, c’est aussi de l’argent économisé.

Lorsqu’une installation se précise, un mix avion-train-bus reste souvent imbattable. Les économies cumulées sur plusieurs segments deviennent un véritable treuil budgétaire.

Se loger à petit prix: colocation, Couchsurfing, Airbnb et solutions hybrides

Le logement représente la plus grande ligne de dépense. S’installer à petit prix passe par trois leviers: la durée (tarifs longue durée), le type de logement (colocation, studio excentré, chambre chez l’habitant) et le timing (réserver tôt ou viser la basse saison). Les plateformes donnent l’avantage de la transparence des prix et des avis.

• 🏠 Colocation: excellente pour créer un réseau et diviser loyers/charges.
• 🛏️ Airbnb et Booking.com: remises mensuelles, filtres par budget, cartes des quartiers.
• 🤝 Couchsurfing: gratuit, idéal pour repérage à l’arrivée et immersion.
• 👩‍💻 Groupes locaux: Facebook, forums d’expats, petites annonces ciblées.
• 🧾 Contrats clairs: dépôt, charges, état des lieux pour éviter les pièges.

Une stratégie hybride fonctionne souvent: quelques jours en Couchsurfing pour sentir les quartiers, puis un mois en Airbnb (réduction long séjour), avant de trouver une colocation via un groupe local. Cette phase progressive limite les erreurs coûteuses, à l’image de Karim qui a testé deux quartiers avant de signer un bail.

Côté aménagement à bas prix, deux pistes incontournables: Emmaüs pour des meubles solides et pas chers, et le petit mobilier futé chez IKEA pour optimiser un mini-espace. Pour réduire encore, chiner sur Leboncoin et revendre plus tard sur Vinted pour récupérer une partie de la mise: literie, vêtements ou déco circulent ainsi avec un minimum de pertes.

• 🛒 Emmaüs: canapés, vaisselle, rangements à prix doux.
• 🪑 IKEA: solutions modulaires, bons plans “circulation” et coin bonnes affaires.
• 📦 Leboncoin: électroménager d’occasion localement.
• 👚 Vinted: vestiaire abordable et revente facilitée.

Pour la sécurité, toujours vérifier les avis, demander une vidéo de l’appartement, clarifier la présence ou non des charges (eau/élec/internet). Les quartiers excentrés bien desservis sont des pépites à découvrir. Un fil d’actualité local sur les transports et la sécurité du secteur complète le repérage.

Si l’expatriation est familiale ou en couple, des repères utiles existent: vivre en famille et vivre en amoureux à l’étranger. L’enjeu consiste à équilibrer confort, accès aux écoles ou au travail, et budget mensuel. L’option “chambre chez l’habitant” reste imbattable pour démarrer malin.

Bien manger sans se ruiner: marchés, street food et astuces cuisine du quotidien

Manger malin, c’est cumuler plaisir et économies. La règle d’or: manger comme les locaux. Les marchés, les cantines populaires et les stands de rue offrent convivialité, goût et prix doux. Faire quelques repas maison complète l’équation: même sans grande cuisine, un coin planche-couteau-bouilloire change la donne.

• 🍜 Street food: portions généreuses, recettes authentiques, addition riquiqui.
• 🧺 Marchés: fruits/légumes de saison, fromages, pains, épices locales.
• 🍳 Batch cooking minimaliste: deux plats “pivots” pour plusieurs jours.
• 💧 Gourde réutilisable: eau du robinet si potable, sinon filtre.
• 🍽️ Menus du jour: déjeuner à prix fixe, souvent la meilleure affaire.

Karim a divisé par deux son budget nourriture en alternant: petit déj maison, déjeuner street food, dîner léger. Lina, elle, a investi dans une petite popote de camping Decathlon pour cuisiner des pâtes, soupes et sautés de légumes dans des cuisines communes d’auberge ou de colocation. C’est rustique, gourmand et extrêmement économique.

Repères chiffrés pour bien calibrer

Dans plusieurs villes asiatiques, un plat de rue varie entre 1,50 et 3,50 €. En Europe de l’Est, un déjeuner du jour s’affiche entre 4 et 7 €. Les courses locales, en évitant les produits importés, baissent la facture d’un tiers. Pour éviter l’explosion “boissons”, privilégier l’eau et les cafés en terrasse moins touristiques; réserver les cocktails à certaines occasions.

• 🥗 Recettes 3 ingrédients: base céréale + légume + protéine locale.
• 🧂 Épices locales: goût maximal, coût minimal.
• 🧾 Suivre ses dépenses: petite appli pour garder le cap.

Les guides thématiques inspirent autant pour la cuisine que pour l’itinéraire. En cas de coup de fatigue budgétaire, consulter des astuces anti-stress aide à garder la tête froide et le panier malin.

Au final, la cuisine du quotidien n’est pas une contrainte: c’est un terrain de jeu pour découvrir une culture tout en gardant le portefeuille en forme.

Loisirs gratuits ou pas chers: musées, nature et vie locale sans casser la tirelire

Installer une routine agréable sans dilapider ses économies est possible grâce à une multitude d’activités gratuites ou à petit prix. Les villes rivalisent d’idées: musées à entrée libre certains jours, concerts de quartier, visites guidées sur pourboire, parcs et balades urbaines thématiques. La clé est de composer un agenda hebdomadaire qui alterne découverte culturelle et plein air.

• 🖼️ Musées gratuits à horaires spécifiques, cartes culturelles à tarif réduit.
• 🥾 Randonnées: nature proche, sentiers urbains, points de vue au coucher du soleil.
• 🎶 Événements locaux: marchés artisanaux, festivals de rue, soirées open mic.
• 🏖️ Journées plage: hors week-ends, transports locaux pour limiter les coûts.
• 🏛️ Lieux de culte: découvertes architecturales et historiques gratuites.

Pour pimenter l’agenda, les calendriers saisonniers sont précieux: festivals de musique, escapades exotiques à petit prix en basse saison, ou destinations ensoleillées en hiver. Chaque ville propose son lot de tours gratuits (sur pourboire), parfaits pour comprendre l’histoire locale sans se ruiner.

Astuce bonus: rejoindre des clubs gratuits (lecture, conversation, sport). Les parcs et berges deviennent des gymnases à ciel ouvert. Un frisbee, une corde à sauter et des bancs suffisent à créer une séance complète. La qualité de vie ne tient pas à la dépense, mais à l’ingéniosité.

• 📚 Bibliothèques: Wi-Fi, journaux, expositions temporaires.
• 🚲 Location de vélos courte durée: première demi-heure souvent bon marché.
• 🎭 Réductions de dernière minute: théâtre/opéra parfois accessibles le jour J.

La nature, elle, reste le loisir le plus généreux. Cartographier les collines, forêts, lacs et rivages aux alentours d’un lieu de vie garantit des week-ends riches et légers pour le budget.

Gagner et économiser en parallèle: petits boulots, reventes astucieuses et troc local

Vivre à petit budget gagne en confort si quelques revenus complémentaires se greffent. Les pistes ne manquent pas: cours de langue, missions freelances, garde d’animaux, house-sitting, baby-sitting, ou volontariats avec logement. L’important est d’identifier ses talents monétisables et les besoins du quartier où l’on s’installe.

• 🗣️ Langues: cours particuliers, échanges conversationnels rémunérés.
• 💻 Freelance: rédaction, graphisme, assistance virtuelle.
• 🐾 Pet/house-sitting: logements temporaires en échange de services.
• 🧰 Petits services: montage de meubles, déménagement léger, bricolage.
• 🍽️ Événements: service ponctuel, extras en restauration.

Pour alléger encore le budget, la seconde main devient un réflexe. Vêtements et équipements se trouvent et se revendent sur Vinted, l’électroménager et les meubles sur Leboncoin, le tout complété par des trouvailles chez Emmaüs. Une circularité économique se met en place: achat malin à l’arrivée, revente au départ.

Les sports et loisirs suivent le même principe: raquettes de badminton, sacs à dos, gourdes et ustensiles outdoor abordables chez Decathlon, souvent revendus facilement sur place. Le coût d’usage devient ridiculement bas.

• ♻️ Rotation d’objets: acheter d’occasion, revendre propre.
• 🧾 Suivi des micro-revenus: additionner pour mesurer l’impact réel.
• 🤝 Troc de compétences: une heure de graphisme contre une traduction, par exemple.

Karim finance deux mois de colocation grâce à une combinaison: cours de conversation en français, quelques missions de mise en page, et deux semaines de house-sitting. Lina couvre ses transports locaux en prenant des missions de baby-sitting le week-end et en revendant ses vêtements superflus sur Vinted. Le système fonctionne parce qu’il est souple et portable d’une ville à l’autre.

Ce levier, souvent sous-estimé, fait la différence sur un budget serré: chaque micro-revenu évite de rogner sur l’expérience, et chaque achat revendu transfère de la valeur, au lieu de l’immobiliser.

Démarches essentielles et documents: partir vivre à l’étranger à moindres frais

Un budget maîtrisé ne se conçoit pas sans une préparation administrative solide. Les frais de visas, d’assurances et de documents peuvent peser; pourtant, anticiper permet d’éviter les pénalités, déplacements inutiles, et assurances redondantes. Être méthodique, c’est économiser.

• 🛂 Visa et durée de séjour: vérifier types, coûts, délais; prévoir un plan B en cas de refus.
• 🩺 Assurance santé: comparer, éviter les doublons avec cartes ou contrats existants.
• 💳 Banques: cartes sans frais à l’étranger, retraits optimisés.
• 📱 Télécoms: eSIM, offres locales, éviter les hors forfait.
• 🏦 Dépôt de garantie: anticiper trésorerie, demander quittance et état des lieux.

Trois ressources offrent un canevas complet: le récapitulatif des documents pour partir vivre à l’étranger, le guide pour s’installer et les étapes clés. Pour éviter les déconvenues, le retour d’expérience d’expatriés est précieux: conseils pour réussir passe au crible logement, administratif et sociabilité.

Budget administratif: prévoir juste, pas trop

Rassembler photocopies, versions numériques sécurisées et traductions si nécessaire. L’objectif est d’éviter de payer des services express. Un calendrier rétro-planning, trois à quatre semaines avant, suffit souvent. En parallèle, préparer une cagnotte “imprévus” (10 %) absorbe les frais d’urgence.

Un point souvent oublié: le coût des traductions certifiées. Y penser en amont et demander des devis évite les tarifs d’urgence. En cas de départ en solo, ce guide aide à cadrer: partir seul avec méthode. La meilleure économie? Celle réalisée avant même d’imprimer les billets.

S’installer durablement avec un petit budget: mobiliers, charges, transports et réseau local

Vivre bien avec peu, c’est aussi organiser un quotidien frugal mais confortable. Le trio gagnant: mobilier malin, charges allégées et mobilité futée. Côté meubles, le mix Emmaüs (robuste et pas cher), trouvailles Leboncoin et modules IKEA adaptés aux petites surfaces permet d’aménager un studio fonctionnel pour quelques centaines d’euros, souvent revendus ensuite quasiment au même prix.

• 🪑 Meubler léger: essentiels d’abord; compléments après un mois.
• 💡 Énergie: LED, multiprises coupe-veille, douches courtes.
• 🌐 Internet: box partagée en colocation, ou forfait data généreux.
• 🚴 Mobilité: vélo d’occasion, pass mensuel transports.
• 🧼 Entretien: produits multi-usages, achats groupés.

Côté transport, le pass mensuel d’une grande ville combine économie et temps maîtrisé. Pour les escapades, Blablacar reste l’allié des week-ends; pour les trains, surveiller les offres promo via l’ex Oui.sncf. Les curieux trouveront des idées d’explorations proches: villes européennes à découvrir et escapades à la campagne.

Le réseau social local, lui, se construit dans les lieux accessibles: bibliothèques, clubs sportifs gratuits, associations, cafés de quartier. Les groupes de conversation, les sorties randonnée, les ateliers publics créent des points d’ancrage, essentiels pour le moral et la circulation des bons plans.

• 🤝 Associations: bénévolat, intégration et entraide.
• 🏋️ Sport low-cost: parcs, parcours santé, cours communautaires.
• 🎨 Culture: ateliers municipaux, scènes ouvertes, expositions locales.

Dans un second temps, garder une réserve “bouger vite” aide à saisir les opportunités (colocation plus avantageuse, job ponctuel). Ce coussin de 200–300 € fluidifie les transitions. Et pour ceux qui aiment la vigne, une idée chic et accessible: découvrir des régions viticoles hors saison, avec pique-nique maison, reste une expérience mémorable et abordable.

Installer une routine joyeuse, épurée et sociale, voilà l’équation qui rend durable une vie à budget limité.

Itinéraires tests et saisons malines: s’orienter avant de s’engager

Avant de signer un bail ou d’acheter un billet sans retour, effectuer un repérage de 2 à 4 semaines permet d’éviter des erreurs coûteuses. L’idée: une “mission reconnaissance” où l’on teste quartiers, transports, coûts réels au quotidien, et où l’on sonde les opportunités d’emploi ou de freelance.

• 🧭 Logement temporaire: Booking.com pour la flexibilité, Airbnb pour la cuisine.
• 🚶 Marche exploratoire: relever les prix des supermarchés, cantines, cafés.
• 🚌 Test des lignes: temps de trajet réel matin/soir, pass à la journée.
• 📈 Micro-budget: noter dépenses réelles vs prévisionnel.
• 🗣️ Rencontres locales: groupes d’expats, associations, co-workers.

Des pages thématiques aident à calibrer la saison de repérage: comprendre les cultures locales ou vivre dans un pays francophone pour ceux qui veulent des repères linguistiques rapides. Les itinéraires “climatiques” évitent les moussons et fermetures: utile si l’on ne veut pas dépenser pour des parapluies tous les deux jours.

Cette phase test évite 90 % des regrets. Une ville adorable en vacances peut se révéler peu pratique au quotidien; à l’inverse, un quartier jugé “loin” sur carte se révèle parfait avec un tram toutes les 6 minutes. L’économie n’est pas qu’une affaire de chiffres, c’est une logistique de vie qui s’observe sur le terrain.

• 📅 Calendrier: 2 semaines minimum; idéalement 1 mois.
• 📲 Apps locales: transports, petites annonces, événements.
• 🔁 Plan B: un second quartier ou une autre ville dans la manche.

En affinant la vision avec un test grandeur nature, chaque euro dépensé ensuite l’est au bon endroit.

Tableau de route budgétaire: organiser, suivre et ajuster sans stress

Le budget n’est pas un couperet, c’est une boussole. Les meilleurs plans fonctionnent parce qu’ils sont suivis et ajustés. La méthode “catégories + plafond + suivi” reste indétrônable: logement, transport, nourriture, loisirs, imprévus. Avec une petite routine hebdo, tout devient simple.

• 🧮 Catégoriser: 5 à 6 postes maximum, sinon on se perd.
• 📊 Plafonds réalistes: basés sur la mission de repérage.
• 📈 Suivi hebdo: 15 minutes, ajustements immédiats.
• 🔐 Imprévus: 10 % de coussin, c’est la paix d’esprit.
• 🎯 Objectifs: une activité “cadeau” par mois pour garder la motivation.

Exemple pratique: Lina fixe 550 € pour le logement, 120 € transports, 220 € nourriture, 80 € loisirs, 10 % imprévus. Chaque semaine, elle compare dépensé vs prévu et ajuste: un concert gratuit à la place d’un resto, un trajet à pied au lieu d’un bus. Résultat: elle reste sous le budget sans sacrifier la vie sociale.

Pour ancrer la méthode, un simple tableau mensuel suffit ou une appli de suivi. Le vrai secret? Tenir la routine. Passer à côté une semaine, puis deux, et les petites fuites deviennent de grandes brèches. Les bons réflexes paient.

Et quand l’envie d’évasion cogne, sélectionner une destination proche et abordable via des idées “soleil, neige, ou culture”: neige et ski, exotique et dépaysant ou villes européennes. Le budget devient une rampe de lancement plutôt qu’une barrière.

Dernier rappel: un budget heureux garde une place pour l’imprévu positif. Parce qu’un lever de soleil sur la mer n’a pas de prix, surtout quand il est gratuit.

Comment choisir sa destination quand on a un petit budget ?

Commencer par le coût de la vie, la saison et l’accès au logement. Viser des régions moins touristiques mais bien desservies: Balkans, Asie du Sud-Est, villes secondaires européennes. Utiliser des sources fiables pour affiner: guide comparatif de destinations et villes européennes abordables. Prévoir un repérage de 2 à 4 semaines pour tester les coûts réels et l’ambiance des quartiers. Cette phase d’observation évite des engagements coûteux et permet d’atteindre un équilibre budget/plaisir optimal.

Quels sites et applis aident à économiser sur le logement ?

Pour démarrer: Booking.com pour la flexibilité et les cartes de quartiers, Airbnb pour les réductions long séjour, Couchsurfing pour l’immersion gratuite. Compléter avec groupes locaux et petites annonces. Pour meubler: Emmaüs pour les indispensables durables, IKEA pour optimiser les petites surfaces, Leboncoin pour l’électroménager et la revente. Enfin, Vinted pour ajuster sa garde-robe sans se ruiner. L’ensemble forme une chaîne d’économies du repérage à l’installation.

Comment réduire fortement le coût des transports ?

Être flexible sur les dates et les aéroports, activer des alertes de prix sur les comparateurs, choisir des vols avec escale si le temps le permet, et limiter les bagages pour éviter les frais. Sur place, préférer les transports publics avec un pass mensuel; pour les trajets régionaux, penser à Blablacar ou aux trains low-cost via l’ex Oui.sncf. Planifier tôt les segments clés et réserver au bon moment diminue nettement la facture.

Quelles astuces pour manger bien et pas cher au quotidien ?

Miser sur les marchés, la street food et un peu de cuisine maison. Les “menus du jour” au déjeuner sont souvent imbattables. Avoir une petite popote (ex. gamme camping chez Decathlon) transforme une kitchenette en cuisine efficace. Boire l’eau du robinet si elle est potable et privilégier les produits locaux réduit la note sans sacrifier le goût. Noter ses dépenses alimentaires une semaine suffit à les optimiser durablement.

Quels documents préparer pour partir vivre à l’étranger avec un budget limité ?

Vérifier passeport et visa, souscrire une assurance santé adaptée, choisir une banque sans frais à l’étranger, prévoir une solution télécom locale (eSIM), et réunir les justificatifs de logement et de ressources. Des check-lists détaillées sont disponibles: documents essentiels et étapes clés. Anticiper ces démarches évite les surcoûts d’urgence et fluidifie l’installation dès l’arrivée.

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